A ce jour nous avons accueilli 19 jeunes.
J’ai passé un an au foyer. Ce que j’en retiens, c’est que cela m’a permis de faire des rencontres car je ne connaissais personne dans la ville de Lyon.
Cela rassure.
On s’est tous aussi engagés à suivre le cadre et la charte… Mine de rien, le cadre aide à s’organiser.
Concrètement, le cadre ce sont :
La vie paroissiale à proximité est un atout de taille car les paroissiens venaient nous dire bonjour à la sortie de la messe. On était invité à prendre un apéro, à un déjeuner dominical…
Maintenant, avec cette expérience du foyer, on est toujours toutes les deux dans le scoutisme, dans une chorale, et on a poursuivi avec l’aumônerie étudiants et jeunes pro et on monte en responsabilité.
Cela nous a appris à consolider notre engagement.
On ne s’est pas choisi. On est un peu comme des frères et sœurs, et en même temps, on doit parfois faire la démarche de se demander pardon.
C’est mieux que la colocation pour une première année d’étude.
Car j’ai tendance à m’éparpiller à droite à gauche, et le fait d’avoir un dîner avec mes coloc’ du foyer, cela m’obligeait à refuser des propositions.
Cela redonne un sens aux priorités.
La vie de prière, cela a permis de donner des automatismes.
Avant, on allait à la messe avec nos parents, un peu par réflexe. Ici, on a vécu des temps spirituels forts: par exemple le pélé des étudiants et bien sûr les JMJ.
Cela apporte beaucoup de se retrouver avec des jeunes du même âge et d’échanger autour de notre foi. Pour moi, un critère pour venir au foyer était de me dire : « quand je rentre le soir, j’ai quelqu’un à qui parler »… Le salon commun permet cela.
Discuter régulièrement avec un prêtre et un couple avec une vie de famille, c’est très riche aussi car ils ont une expérience qu’on n’a pas.
Pour un habitat étudiant partagé unique en son genre
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